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François Alu en toute transparence

09 12 2021

« Complétement jetés », c’est le titre du nouveau spectacle de François Alu. Un spectacle de danse ? Oui, mais pas seulement… Un stand-up ? Oui, dans un sens… Un one-man show ? Si on veut, mais bien plus encore ! Bref, inclassable à l’image de François Alu, ce spectacle où il est seul en scène pendant 1h20 nous fait passer de la danse à la comédie, du sketch aux confessions. Conçu avec la complicité d’Harlequin qui a fourni un plancher démontable qui accompagnera François pendant sa tournée et garantira sa sécurité physique, ce spectacle nous a donné envie de mieux connaître son auteur. Nous l’avons soumis au fameux questionnaire de Bernard Pivot :

François Alu dansera sur notre plancher de danse Harlequin Liberty recouvert d’un tapis de danse Harlequin Studio.

 

Votre mot préféré ?

Rêves. Ceux qu’on fait et ceux qu’on garde en soi comme moteur, pour nous permettre de continuer à faire des choses.

 

Le mot que vous détestez ?

Regrets. J’ai la chance de ne pas en avoir trop mais j’en ai quelques-uns. J’essaye de ne pas trop les cultiver ! Mais quand je prends une décision, je passe beaucoup de temps à réfléchir à comment ne jamais regretter, justement.

 

Votre drogue favorite ?

L’adrénaline ! En fait j’hésite entre l’adrénaline et l’amour mais l’une ne va pas sans l’autre ! C’est justement pour ça qu’on est amoureux !

 

Le son, le bruit que vous aimez ?

Quand je suis chez moi, dans mon lit que j’entends le bruit de la pluie dehors. 

 

Le son, le bruit que vous détestez ?

Quand on touche le polystyrène ! J’ai horreur de ça !

 

Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?

Putain ! Je le dis tout le temps ! Désolé ! 

 

Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?

Alejandro Jodorowsky. J’aime beaucoup tout ce qu’il fait, soit en tant que réalisateur, soit en tant qu’écrivain. C’est quelqu’un qui a beaucoup réfléchi au pouvoir de l’inconscient et qui compte beaucoup pour moi. En voyant ses films et en lisant ce qu’il avait écrit, j’ai réellement changé de paradigme et il a contribué, pour moi qui ai toujours aimé rêver, à me conforter dans cette attitude et me convaincre que j’étais dans la bonne voie. Je me nourris de toute façon beaucoup de lectures et de cinéma. 

 

Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?

Carreleur ! Et en vérité, tout ce qui nécessite une grande dextérité, tout ce qui est de l’ordre de l’ingénierie manuelle. Je suis nul en bricolage. Je ne sais même pas poser une étagère et c’est la panique si je dois monter un meuble !

 

La plante, l’arbre ou l’animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?

Pourquoi pas un aigle ? Je pourrais passer mon temps à voler et à voir les choses de haut !

 

L’essentiel pour vous ?

Malgré le fait que tout n’a pas toujours été évident et qu’on doit lutter, l’essentiel est de garder sa liberté et son intégrité artistique à chaque instant. Le propre d’un créateur, c’est de défendre une vision quoi qu’il arrive. Lorsqu’on crée quelque chose de nouveau, tout le monde commence par se moquer, ensuite les gens ont peur et enfin l’œuvre finit par être appréciée et approuvée. Je pense qu’il ne faut pas être trop en avance, comme Van Gogh, ni qu’il ne faut pas être en retard sinon on est démodé. Il faut être juste à l’heure. C’est tout le défi des artistes ! 

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